marine sind marine sind

Ce n’est pas l’absence de difficultés qui apaise la vie, mais la profondeur spirituelle avec laquelle on les traverse.

Nous vivons dans un monde totalement dé-spiritualisé, notamment au niveau du lien affectif.

Le lien affectif, c'est-à-dire que : dès lors nous sommes passés dans une société extrêmement technologisée et technocratisée. Nous avons fait en sorte que la vie soit régie par les chiffres et uniquement ces derniers.

Lorsque la vie est régie par les chiffres, par les statistiques, ( l'homo économicus ), par les modèles, nous laissons de côté la subjectivité, l'imaginaire, par conséquent, la valeur du lien affectif.

Et c'est évidemment dans le lien affectif et dans le lien social que l'être humain trouve du sens, des ressources pour surmonter les épreuves. Les épreuves, l'humanité en a traversé de tout temps et en traversera encore.

Par conséquent, le problème n’est pas l’épreuve en elle-même, le problème est : est-ce que je possède les outils pour faire face aux épreuves que je traverserais ?

La spiritualité et le lien affectif sont les deux éléments majeurs qui aident à surmonter les épreuves, et c'est ce dont les jeunes manquent cruellement aujourd'hui.

Marine Sind - Thérapeute en émancipation, affirmation de soi et relations.

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Lettre à la mère toxique.

Cette femme pense qu’être dure, c’est aimer.
Elle n’a jamais dit "je t’aime", mais elle a souvent prononcé "tu devrais me remercier".
Elle ne sert pas dans ses bras, jamais. Elle sait serrer votre gorge par ses mots.
Elle n’a pas élevé un enfant : elle a dressé un survivant. Elle en est fière mais jamais assez pour l’avouer.

Jeune, ses critiques ressemblaient à des conseils.
Puis, ses attaques étaient déguisées en vérités.
Concernant un poids, des choix, des silences, des amis, des vêtements, une manière d’être.


"Je te dis ça pour ton bien", disait-elle. Comme si blesser était un service.

Elle ne s’excuse pas, jamais. La remise en question n’existe pas.
Jamais un mot de trop reconnu, jamais un pardon sincère.
Elle dit qu’elle "n’a pas le temps pour les sensibilités, les niaiseries, qu’elle vous apprend à être fort et parfait.
Et pourtant, la force, on s’en moque. L’essentiel réside dans le fait être aimé sans condition.

Ce qui hante, ce n’est pas seulement ce qu’elle a fait — c’est qu’elle en tire de la satisfaction.
Elle est persuadée d’avoir bien fait. Elle est heureuse de sa dureté, convaincue que sans elle, ce sera mieux, que tu ne seras rien.

Aujourd’hui, tu n’es plus cet enfant, tu avances. Tu déconstruis. Tu respires un peu mieux loin d’elle, loin de lui, en ayant osé couper le lien.
Cependant, certaines blessures parlent encore avec sa voix. Et parfois, tu détiens encore ce réflexe absurde : chercher son approbation, même en sachant profondément qu’elle ne viendra pas.

Une mère vous a appris malgré elle une chose essentielle : l’amour n’humilie pas.
Personne ne mérite de confondre toxicité et tendresse.

Marine Sind - Thérapeute en émancipation, affirmation de soi et relations.

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Poly amour, infidélité, la banalisation.

Poly amour, infidélité, la banalisation.

Je souhaitais entamer un article psychologique, sociologique, basé sur l’amour et son contraire : l’adultère, le poly amour, les relations libres. La fausse liberté et les ravages de l’individualisme au sein de la société.

Après de nombreux échanges avec des clients, des amis et un certain vécu. Ma compréhension est assez frappée, secouée par la banalisation de ces derniers au sein de notre société qui prône certes la liberté, le choix et les possibilités mais aussi la désillusion des relations que nous-mêmes causons au fur et à mesure des années qui passent par le choix possible : celui de ne plus s’investir car il est si simple de changer lorsque la peur de l’engagement et de l’attachement se font ressentir après nos expériences blessantes passées et le modèle de notre chère société qui tend certes à s’émanciper mais aussi à nous diviser à nous montrer le chemin que nous cherchons : la liberté. La liberté d’être soi, d’aimer, de recommencer ( tout ce que je prône jusque-là )

Cependant, il existe la limite, les limites avant que l’anarchie nous avale à coup de langue bien pendue : libérons la parole, libérons les hommes, les femmes mais aussi libérons l’amour d’autrefois pour laisser place à tout sauf à la sincérité et l’amour que les générations d’aujourd’hui peine à comprendre et à retrouver.

J’entends de plus en plus parler de poly amour, l’amour sans engagement, aimer plusieurs partenaires, certes cela appartient à chacun. Cependant le constat est flagrant : depuis Covid les jeunes sont de plus en plus en situation d’isolement, d’incompréhension, présentant des signes de dépressions graves coupés les uns les autres par une société qui nous relie par les réseaux sociaux, les applications et les rencontres virtuelles par conséquent une solitude du lien affectif réel.

À mon sens, malgré ma forte conviction de liberté, l’évolution des relations libres n’a rien de bon bien au contraire. Elles montrent profondément l’immaturité qui règne au sein de la société et combien le mot « poly amour » signifie clairement n’aimer personne d’autre que son propre petit plaisir lié à de l’adultère « autorisé », par conséquent : ne pas être honnête avec soi-même et l’être à moitié avec la personne consentante.

La liberté n’est pas une absence de toute contrainte, il s’agit d’être l’esclave de sa propre lâcheté, de son immaturité ou de son ambivalence vers la haine de soi et le mépris de l’autre au lieu de travailler sur soi, sur ses peurs pour s’investir pleinement dans quelque chose de stable, sain pouvant mener à une paix et sérénité.

L’amour, sa mesure, est bien évidement de donner, donner pleinement l’amour que l’on est capable de se donner à soi puis à l’autre. « Je m’aime correctement même si je ne suis pas parfait, avec la conviction de pouvoir te donner cet amour sincère et authentique devenant le nôtre. »

Aimer sans mesure, sans calcule, sans besoins à combler. Cela ne signifie pas se sacrifier mais d’être dans la conscience du choix sincère lié au cœur. « Je te choisis toi pour t’aimer sincèrement » On choisit à qui on se donne tout en s’aimant soi-même pour avoir assez confiance en soi pour l’avoir également en l’autre afin d’éviter toutes ambiguïtés de jalousie cachée.

Je me suis aperçue après plus d’un an de consultations en cabinet, que chaque problème été différent et à la fois tous reliés au même problème de la société : l’engagement et son manque de maturité émotionnelle saisissante lié à l’individualisme creusé et causé par une société de division. 

L’infidélité, la trahison et ses ravages sont la raison même de la peur de l’engagement vers une éventuelle nouvelle relation : causant un mécanisme de protection immense à travers des barrières construites autour du cœur afin de ne plus ressentir une once de sentiments afin de se protéger du mal : l’amour qui est l’essence même du bien au sein de ce monde…

Ces personnes blessées, hommes comme femmes s’investissant corps et âmes au sein de leur carrière, leur travail, leur réussite professionnelle, leurs projets, à en oublier comment eux aussi sont venus un jour au monde… et cela par manque de confiance en l’autre, en l’humain et en l’amour par conséquent : en la vie.

Notre société du jouir sans entrave foule aux pieds avec une rare violence la sincérité de ceux qui sont encore dans la conscience véritable ainsi que la loyauté envers l’autre : une personne sincère à aimer. Il en est de même pour la vulnérabilité, comme la force de l’engagement, de la sincérité, de la tendresse, de la douceur foutus au placard car ces notions véritables ne sont plus à la mode chez les jeunes mais aussi les moins jeunes. Hélas.

Il ne s’agit pas de juger l’autre et son choix. Mais d’émettre un constat évolutif alarmant sur la légèreté et le m’enfoutisme des relations mais aussi de la trahison prise pour acquise et banalisée de manière simpliste pour se laver les mains de sa propre irresponsabilité.

Tellement d’hommes et de femmes qui peinent à croire en voulant s’investir dans une société bancale et amochée par ce que nous même tendons à dissimuler mais surtout à entretenir.

L’individualisme prend de plus en plus le dessus, l’amour à t-il encore une chance de s’en sortir lorsque l’on regarde de plus près les chiffres et l’envie de procréer depuis ces cinq dernières années ? Pourquoi ? Par peur d’une société malade dans laquelle il est plus simple de se conforter, que d’ouvrir ses yeux sur ce qui est.

L’équilibre vient de soi, l’équilibre est aussi porté par la vie, sans amour, il n’y a pas de vie - Vivre dans une société malade fait de nous des déséquilibrés.

La liberté est peut-être à regarder de plus près lorsque l’on se perd dans l’impossibilité de choisir de résister.

Poly amour, infidélité, la banalisation. Comment ouvrir les yeux aux plus jeunes dans une société malade, contribuant à l'impossibilité de soigner ce qui est vraiment ?

Marine Sind - Thérapeute en émancipation, affirmation de soi et relations.

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